Amadou
Né le 16 février 1924, décédé le 14 mars 2006
Membre de plusieurs groupes ésotériques et occultes, il fut un martiniste engagé. Spécialiste des problèmes de parapsychologie, il était un intellectuel diplômé en théologie, en philosophie et en ethnologie. Il écrivit de nombreux ouvrages relatifs à l’ésotérisme, aux grands initiés de la fin du XVIIIe siècle et à Saint-Martin dont il fut un important biographe et bibliographe.
Ambelain
Né le 2 septembre 1907, décédé le 27 mai 1997
Ambelain fut un écrivain et un spécialiste de l’ésotérisme, de l’occultisme et de l’astrologie. Il écrivit plus d’une cinquantaine de livres et fut reçu comme Chevalier des arts et des lettres. Franc-maçon, évêque gnostique et Martiniste, il fut une figure importante de l’occultisme du XXe siècle. Désireux de mettre en pratique les enseignements de Martines et d’appliquer la théurgie des Élus Cohens, il créa une branche du Martinisme qui en tient davantage compte.
Baader
Né le 27 mars 1765, décédé le 23 mai 1841
Dès son jeune âge, Baader démontre une capacité extraordinaire d’apprentissage et de compréhension de la nature et des grands penseurs tels que : Boehme, Saint-Martin, Meister et Eckhart. Il devint un solide conférencier, un écrivain et un intellectuel de niveau international, mais avant tout, Baader fut un des plus grands théosophes du XIXe siècle. Sa théosophie et sa cosmogonie sont directement liées à celles de Boehme et de Saint-Martin dont il se dévoua à expliquer l’ésotérisme.
Blitz
Entre 1883 et 1901, Blitz s’éleva au plus haut degré de plusieurs obédiences maçonniques européennes et américaines dont entre autres le Rite Écossais Rectifié de Willermos. Suite à son initiation martiniste, Papus l’autorisa immédiatement à établir l’Ordre aux États-Unis, ce qui fut fait dès 1894 comme Souverain Délégué National. Blitz est à l’origine de l’écriture des rituels d’initiation et du symbolisme ésotérique de l’Ordre en s’inspirant des écrits de Saint-Martin, mais aussi de Papus, d’Éliphas Lévi aussi bien que des travaux maçonniques de Mackey et Macoy.
Boehme 1
Jacob Boehme, né en 1575, parfois appelé le théosophe de Gorlitz ou le théosophe teutonique, est le Maître mystique de Saint-Martin. Toute sa théosophie s’articule autour d’un grand thème de la mystique chrétienne : La naissance de Dieu dans l’âme humaine, dont il inclut la découverte de l’union vitale avec l’aspect féminin de Dieu (la Sophia), la substance fondatrice de toute l’histoire de la génération du Verbe et de Dieu Lui-même. Il est considéré comme le père de l’ésotérisme occidental. Son œuvre est importante et a une dimension universelle qui dépasse le temps. Il mourut en 1624, mais Gorlitz prit plus de deux siècles avant de reconnaître son œuvre et de lui ériger un monument.
Boehme 2
En laissant de côté la première vision préparatoire, dite de la montagne creuse, c’est en 1600 que Boehme reçu sa première grande vision et illumination en regardant le reflet d’un rayon de soleil sur un pot d’étain. Il décrit cette vision comme ayant en un instant vu le commencement et la fin de chaque chose et l’engendrement de la Trinité. La recherche d’une explication au mal dans un Dieu immanent et bon conduit Boehme à une triple intuition métaphysique : l’intuition d’une liberté s’incarnant dans l’être, celle de l’esprit s’exprimant par le corps et celle de la nécessité d’une lutte et de l’opposition des contraires, du bien et du mal en toute chose, dont la synthèse constitue la vie.
Boehme 3
Pour Boehme, l’homme est le gage de la possibilité d’atteindre à une connaissance parfaite de Dieu, et de le connaître à la fois dans la nature par laquelle il s’exprime et dans l’âme où il habite. Nous n’arriverons à connaître Dieu qu’en tant qu’il se manifeste dans la nature (son corps) et par la créature (ce qui n’est pas Dieu Lui-même). Ces écrits donnent non seulement des enseignements littéraires, mais aussi des outils opératifs pour entrer dans la révélation mystique qu’il a vécue.
Brahy
Poète, romancier et spiritualiste, cet homme de Désir dédia son existence à la promotion de l’astrologie en tant que science, de la théosophie et des enseignements rosicruciens, mais surtout du Martinisme, plaçant toujours son idéal au-dessus des gains matériels. Ardent dans sa mission, humble dans la vie courante, il fut un Serviteur Inconnu exemplaire de ses idéaux, de sa patrie et de l’humanité. Fréquemment, Brahy fut l’objet des accusations qui associent l’astrologie au charlatanisme. Il était pourtant un vrai Chercheur de la Vérité, un Initiateur, un Instructeur Sage et patient.
Bricaud
La lettre obituaire de Jean Bricaud énumère un certain nombre de titres et qualifications qui démontrent la place éminente qu’il tint dans divers mouvements ésotériques: le Haut Synode de l’Église Catholique Gnostique, le Suprême Conseil de l’Ordre Martiniste de Papus, le Souverain Sanctuaire du Rite Ancien et Primitif de Memphis-Misraïm, le Commité Directeur de la Société Occultiste internationale.
Chaboseau 1
Pierre-Augustin Chaboseau est né à Versailles le 17 juin 1868. Il fut introduit au Martinisme par sa tante, la marquise Amélie de Boisse-Mortemart Elle lui enseigna la philosophie et le mysticisme de Saint-Martin en tant qu’initiateur libre, et l’initia en 1886, comme elle-même l’avait été par Adolphe Desbarolles disciple d’Henri de Latouche, une filiation directe remontant jusqu’à Saint-Martin. L’initiation qu’il reçut d’Amélie de Boisse-Mortemart n’était pas uniquement une initiation à la lecture de Saint-Martin, mais une véritable initiation.
Chaboseau 2
C’est lors de ses études en médecine que Chaboseau rencontra Gérard Encausse. Les deux se reconnurent comme martinistes et décidèrent de structurer un Ordre Martiniste qui vit le jour en 1891. Encausse et lui-même devinrent donc les cofondateurs de l’Ordre et s’échangèrent leurs initiations afin de s’assurer de la pérennité de l’Ordre. Nous pouvons dire que si Papus fut l’organisateur du Martinisme moderne, Chaboseau en représente ses racines philosophiques. Il mourut le 2 janvier 1946.
Chaboseau 3
Chaboseau était un intellectuel exceptionnel, surtout dans l’étude et la comparaison des textes sacrés des différentes religions. Ses œuvres sont de tous horizons tels que poétiques, littéraires, scientifiques et historiques. Ses engagements sociaux sont multiples, c’est pourquoi nous le retrouvons autant en politique, dans la justice, l’environnement, tout comme militant pour les droits des femmes, la Ligue des droits de l’homme et son implication dans la constitution des universités populaires. Entre 1898 et 1907, il donna plus de trois cents conférences.
Dantinne
Né le 18 avril 1884, décédé le 21 mai 1969
Dantinne réorganisa certains Ordres Rose-Croix. Il fonda aussi le Centre R+C en 1925, l’Ordre Hermétiste Tétramégiste et Mystique en 1927, la Commission de recherches scientifiques sur l’occultisme, l’Institut scientifique sur l’occultisme et la Société Métaphysique de Bruxelles. Il fut aussi le successeur de Blanchard à la tête de l’Ordre Martiniste et Synarchique. Déjà à la tête de plusieurs Ordres spirituels, il fonda en 1936 la Fédération Universelle Des Ordres et Sociétés Initiatiques (F.U.D.O.S.I.).
Élisabeth Warnon
Née le 8 mai 1915, décédée le 29 janvier 1997
Héroïne de la deuxième guerre mondiale et personnalité importante de la théosophie, Mme Warnon est la fondatrice de l’Ordre de la Mère du Monde. Un Ordre international et authentique de prêtresses. Elle a écrit de nombreux livres de spiritualité qui trouvent encore écho aujourd’hui. Elle était membre du Suprême Conseil de l’Ordre Martiniste des Pays-Bas et elle occupa la charge de Délégué National de France et de Belgique jusqu’à sa mort.
Hartmann
Né le 22 novembre 1838, décédé le 7 août 1912
Hartmann fut un Martiniste allemand et un travailleur oublié des premiers temps de la Société Théosophique. Il fut l’un des grands spécialistes de l’occultisme de son temps, dont les idées influencèrent la plupart des mouvements spiritualistes du début du XXe siècle. Il oeuvra en théosophie, en occultisme, en géomancie et en astrologie en plus d’être un étudiant assidu des écrits de Jacob Boehme.
H. P. Blavatsky
Née le 12 août 1831, décédée le 8 mai 1891
Blavatsky fonda en 1875, avec Olcott, la Société Théosophique. Son œuvre monumentale comprend une cosmogénèse et une anthropogenèse, l’étude de symboles archaïques des religions du monde et deux volumes entiers d’enseignement miscellanées. Sa doctrine théosophique permet de présenter une doctrine théosophique comme étant : l’essence et l’origine commune de toutes les religions, puisque pour la première fois on essayait de trouver la sagesse commune autant dans les religions d’Occident que d’Orient.
Joan Warnon
Née le 27 mars 1937, décédée le 30 mai 2012
Membre du Suprême Conseil Martiniste des Pays-Bas, elle participa activement à l’implantation du Martinisme au Canada. Elle fut une ambassadrice du développement des femmes dans les groupes spirituels, une initiée de plusieurs Ordres et la Grande Prêtresse de l’Ordre de la Mère du Monde. Souvent passée dans l’ombre, elle fut une figure importante du rayonnement spirituel de divers pays.
Merci à mon initiatrice Martiniste
Lagreze
Né le 14 décembre 1882, décédé le 27 avril 1946
Maçon dès le début des années 1900, il devint Supérieur Inconnu de l’Ordre Martiniste en 1908 et membre du Suprême Conseil avec Papus. Il fut actif dans la plupart des Ordres de son tempsHomme politique de Russie, il fut un Franc-maçon des plus hauts degrés et un disciple direct de Saint-Martin. Il serait à la tête d’une filiation russe du Martinisme.
Lévi, Éliphas (Alphonse Louis Constant)
Né le 8 février 1810, décédé le 31 mai 1875
Éliphas Lévi est l’un des auteurs et occultistes français les plus importants du XIXe siècle. Il est à l’origine d’une définition de l’occultisme décrivant la tentative de redonner vie aux anciennes initiations pour accéder aux anciens savoirs. L’occultisme de Lévi est étroitement lié avec l’histoire cachée de l’humanité ainsi qu’une dévotion particulière aux spiritualités féminines et à Notre-Dame en tant que Mère de l’humanité, à l’origine du début et de la fin des temps. Cependant, l’expérience qui le rendit célèbre est celle de son voyage initiatique de 1854 dans lequel il invoqua l’ombre d’Apollonius de Tyane pour en transcrire le Nuctémeron.
Philippe Encausse
Né le 2 janvier 1906, décédé le 22 juillet 1984
Fils de Gérard Encausse (Papus) et filleul de Philippe de Lyon, il aurait été initié pour la première fois étant tout petit garçon afin de pouvoir succéder dans l’Ordre Martiniste de son père. Cependant, Ambelain l’initia de nouveau à un âge plus respectable, ce qui fut le point de départ pour rénover le Suprême Conseil de l’Ordre Martiniste dont il est élu le grand maître en 1952. En 1958, il réunit les 3 Ordres actifs de France pour créer l’Union des Ordres Martinistes.
Papus 1
Gérard Anaclet Vincent Encausse, dit Papus, est né en Espagne le 13 juillet 1865 d’un père français et d’une mère espagnole. Son nomen mysticum Papus lui vient du Nuctéméron d’Apollonius de Tyane traduit et reçu par Éliphas Lévi. Ce nom représente le nom du génie de la médecine, dont il faisait métier. Avec Chaboseau, il fonda l’Ordre Martiniste. Il est celui qui donna l’impulsion et l’organisation au martinisme contemporain comme Ordre de chercheurs et de chevalerie chrétienne.
Papus 2
Papus, dès les années 1880, découvrit les œuvres de Louis Lucas et d’Éliphas Lévi. Celles-ci le conduisirent à se passionner pour l’ésotérisme. Il fut un auteur très prolifique, il écrivit, à partir de 1884, plus de 300 livres dont les thèmes sont aussi variés que les sciences occultes, le tarot, la kabbale, la magie, la réincarnation, les nombres, Martines de Pasqually, Saint-Martin, l’hypnose, mais aussi des almanachs et des revues.
Papus 3
C’est suite à sa rencontre avec M. Philippe de Lyon, que Papus devint un fervent défenseur de la mystique chrétienne et de la Voie cardiaque que Saint-Martin appelait la Voie Intérieure. Cette vision faisait opposition à ceux qui voyaient les enseignements de l’Orient comme supérieurs à ceux de l’Occident. Tombé malade pendant la guerre, il mourut le 25 octobre 1916.
Pasqually 1
Martines de Pasqually fut un homme mystérieux dont peu de choses ont coulé de sa vie privée. Il naquit en 1710, mais rien de lui ne fut vraiment connu avant 1750, et ce, même de ses plus fidèles disciples. C’est en 1754 que les premières traces de sa propagande sont relatées dans plusieurs villes de France où il fréquente des loges maçonniques pour y recruter de nouveaux membres pour son Ordre des Élus Cohens. En 1763 il présenta à la Grande Loge de France une patente maçonnique délivrée à son père par la grande Loge de Stuart en 1738 et signée par Charles Stuart lui-même, roi d’Écosse, d’Irlande et d’Angleterre, et ensuite transmis à Pasqually. Avec l’aide de Saint-Martin, les rituels des divers grades ainsi que l’œuvre maîtresse de Pasqually, Le traité de la réintégration des êtres, sont écrits et les groupes se développent.
Pasqually 2
La cosmogonie de Pasqually débute au moment même des émanations spirituelles premières, avant ce qu’il appelle la chute des Esprits prévaricateurs et celle de l’homme dans la matière, pour se terminer par sa réintégration dans un état primitif de sainteté et de gloire. Lorsque le Mineur aura vaincu les puissances matérielles, il pourra être de nouveau en communication directe avec l’Esprit Majeur et son ange initiateur. Il pourra communiquer avec lui sous le moyen de signes et de symboles. Dans toutes les étapes théurgiques de son système, Pasqually tente de démontrer son enseignement par la théorie, mais aussi par la pratique. Il fut considéré comme le plus grand initié rencontré par ses adeptes et fidèles, y compris par Saint-Martin qui ne renia jamais son premier Maître et son enseignement.
Philippe de Lyon 1
Né en avril 1849, décédé le 2 août 1905
« Monsieur Philippe » ou « Maître Philippe » est bien connu pour ses dons de guérisseur. Il affirma avoir fait des guérisons miraculeuses dès l’âge de 13 ans. Dans sa jeunesse, il étudia et devint un Officier de santé, mais il fut radié des hôpitaux pour avoir guéri des patients qui servaient d’exemple aux étudiants. Ainsi, et bien que plusieurs guérisons inexpliquées furent confirmées par d’autres médecins, il fut par la suite, et à plusieurs reprises, critiqué de médecine illégale. À 20 ans, sa réputation attirait les patients de tous horizons, pauvres comme nobles, dont des princes, des monarques, rois et empereur de différents pays. Cependant, son renom fut basé sur sa charité envers les pauvres et ceux dans le besoin. Papus le nommait : le père des pauvres.
Philippe de Lyon 2
Sa méthode de guérison était la prière. Il disait ne pas guérir lui-même, mais adresser une prière au maître, à Dieu. Toutefois, pour qu’elle soit efficace, le patient devait aimer et ne plus juger son prochain. Ces enseignements étaient fortement liés aux évangiles, dont il proclamait qu’ils contiennent toutes les initiations. S’il rejetait fermement la Société théosophique de Blavatsky, il était près du Martinisme pour sa doctrine occidentale dont le maître est le Christ. Bien qu’il n’écrivît rien, il enseigna beaucoup à l’oral. Il fut le conseiller spirituel du Tsar, de la Tsarine et de l’aristocratie russe, mais aussi de Papus. Son influence fut assez grande sur lui pour que cette orientation soit implantée dans le Martinisme.
Louis-Claude de Saint-Martin 1
Né le 18 janvier 1743, décédé le 13 octobre 1803
Louis-Claude de Saint-Martin appartenait à une famille noble. Il naquit à Amboise, en France, d’où son appellation de Théosophe du même nom. Il fit des études de droit entre 1759 et 1762, mais s’attachant bien moins aux règles du droit qu’aux bases des lois naturelles, après une courte carrière militaire, il résigna pour se consacrer uniquement à l’étude de la spiritualité. En 1772, il devint Réau-Croix de l’Ordre des Élus Cohens. Après la mort de Pasqually, il voyagea beaucoup afin d’enseigner sa philosophie religieuse, répandre sa doctrine par ses écrits (publiés sous le pseudonyme du Philosophe Inconnu), ainsi que d’accomplir des actes de bienfaisance et de charité. À la fin de sa vie, Saint-Martin vivait presque isolé pour se concentrer dans ses théories mystiques et dans la traduction de Boehme.
Louis-Claude de Saint-Martin 2
Saint-Martin n’écrivait pas ses livres pour en faire des œuvres publiques dans un dessin de les publier ou d’en compter sur leur succès. C’étaient des œuvres vives qui n’étaient adressées qu’à quelques personnes choisies, des admirateurs, des disciples ou des amis, qui le consultaient sur sa doctrine. Cependant, ses écrits sont vite appréciés, partagés et par la suite édités et publiés. Il fut un écrivain remarquable et ses œuvres sont encore étudiées aujourd’hui, non seulement pour leur importance mystique, mais aussi pour leur structure littéraire.
Louis-Claude de Saint-Martin 3
Saint-Martin est le point d’union entre la théurgie de Pasqually et la mystique de Boehme. Cependant, selon lui, les méthodes théurgiques de Pasqually pour atteindre la réintégration ne sont valables que pour ceux qui sont dotés de pouvoirs réels et particuliers. Il croyait que pour la majorité des humains, le passage devait se faire plutôt par le cœur. Ainsi, Saint-Martin s’orienta vers une haute mystique intérieure, mais une mystique active : la Voie du coeur. Dans cette action, toute âme est égale et Saint-Martin autorisait l’initiation des femmes aussi bien que des hommes. Il affirmait que le secret subtil de la mystique et de l’opération nous enseigne davantage que l’enseignement traditionnel pour la masse. Il dénonçait le dogmatisme qui promettait un accès facile au savoir en exploitant la paresse intérieure.
Louis-Claude de Saint-Martin 4
Pour Saint-Martin, la théurgie devint une sophiurgie ; par la Caritas, l’individu passe de l’Homme du Torrrent à l’Homme de Désir puis au Nouvel-Homme dont la mission est d’assurer le ministère de l’Homme-Esprit. L’Homme de Torrent se soumet par tradition. Il accumule des tas de paroles vides qu’il répète. L’Homme de Désir représente la naissance spirituelle de celui qui veut sortir du fléau de la masse endormie. Le désir étant une flamme que l’Homme de Torrent redécouvre en lui. Le Nouvel-Homme est un outil sans entrave à l’expression de sa parcelle divine. Et par l’Homme-Esprit, il devient la présence de son temple, celui qui connaît chaque partie du tout, mais aussi le tout dans chaque partie. Son ministère est sans frontières.
Sédir
Né en janvier 1871, décédé le 3 février 1926
Sédir fut initié dans maints Ordres spirituels de son temps. Il toucha à des domaines aussi diversifiés que la magie, l’alchimie, les arts divinatoires, le rosicrucianisme, le fakirisme et autres. C’est après sa rencontre avec Monsieur Philippe qu’il se rangea dans l’ésotérisme occidental. Plus tard dans sa vie, il fonda un réseau appelé : Les Amitiés spirituelles. Un cercle d’étude sur l’occultisme en tant que transmission de la pure doctrine éternelle.
Stanislas de Guaïta
Né le 6 avril 1861, décédé le 19 décembre 1897
C’est en 1883 que Stanislas découvre le Dogme et rituel de haute magie d’Eliphas Lévi. Par la suite il côtoie Fabre d’Olivet, Saint-Yves d’Alveydre, Péladan, Eliphas Levi, Papus et les initiés de la Maçonnerie, du Martinisme et de la Rose Croix. Il oriente ses lectures vers la science des mages, la magie, l’alchimie et les ouvrages anciens. Il s’initie au mysticisme chrétien et à l’occultisme. En 1888, il fonde l’Ordre Kabbalistique de la Rose Croix et devient le président du Conseil des Douze parmi lesquels on retrouve, Pélandan, Papus, Sédir, Wirth, Barlet et Michelet. Cet Ordre avait pour mission de combattre des pratiques obscures et les faux mages.
Téder (Henri-Charles Détré)
Né le 27 mai 1855, décédé le 26 septembre 1918
Maçon dans l’Ordre de Yarker et dans la loge Swedenborgienne, il succéda à Papus comme second Grand Maître de l’Ordre. On lui attribue la création des rituels de l’Ordre Martiniste, bien qu’il les reprît en grande partie de Blitz.
Maurice Warnon 1
En 1968, le Martinisme s’implante aux Pays-Bas. En 1969, Warnon qui était à ce moment membre du Suprême Conseil de France devient Souverain Délégué National pour ce Pays. Pour pallier l’opposition à l’accord de l’Ordre avec l’Église Gnostique Apostolique, Encausse proposa la fondation d’un Ordre Martiniste des Pays-Bas indépendant et libre de leurs traditions religieuses. La décision d’accepter l’indépendance fut prise le 12 septembre 1975, Warnon fut élu à ce moment le S*G*M* de ce nouvel Ordre avec l’accord du Suprême Conseil de Paris et du nouveau Suprême Conseil de l’Ordre Martiniste des Pays-Bas. Warnon, parlant plusieurs langues, eut tôt fait d’avoir des contacts avec des courants martinistes d’Europe centrale et du Nord. Il s’adjoint de cette façon à trois autres filiations sans interruption. L’Ordre est aujourd’hui un Ordre mondial.
Maurice Warnon 2
Né le 5 avril 1937, décédé le 23 mars 2011
Né d’une mère engagée en spiritualité et par la suite marié à une femme tout aussi engagée, Maurice Warnon donna sa vie pour l’évolution de l’humanité et des groupes spirituels. Il fut un grand orateur, un traducteur hors pair et un instructeur qui savait donner selon la mesure de chacun. Il oeuvra à maintenir la flamme de certains groupes importants et il fut Évêque Président de l’Église Catholique Libérale d’où il instaura toute égalité entre les hommes et les femmes. En plus de ses accomplissements dans ses fonctions, il fut un incroyable Serviteur Inconnu en aidant une multitude de gens sans jamais ne rien demander en retour.
Merci à mon instructeur
Willermoz
Né le 10 juillet 1730, décédé le 29 mai 1824
Confrère de Saint-Martin dans les Élus Cohens et véritable père fondateur du Régime Écossais Rectifié, Willermoz a dédié une grande partie de sa vie à la Franc-maçonnerie. Initié en 1750, il est déjà maître de sa loge deux ans plus tard. Il chercha la vérité dans divers Ordres maçonniques jusqu’à temps d’être admis en 1767 dans l’Ordre des Chevaliers Maçons Élus Cohen de l’Univers par Martines de Pasqually. Il y devint Réau-Croix en 1768. Après des années de travail pour introduire les enseignements de Pasqually dans la maçonnerie, il comprit que le seul moyen était de rectifier le Régime Écossais maçonnique afin de créer une maçonnerie derrière la maçonnerie et enseigner la science de l’humain sur un plan initiatique.